POUR MÉMOIRE
Du 23 juin au 6 août
Cliquez sur chacun des noms pour avoir accès à la page de l'artiste
Construire disent-ils
On peut construire avec du bois, de l’arbre choisi et débité d’une lame sûre, avec des couleurs que l’on attrape au vol – et la peinture et la cire donnent des matières somptueuses – ou de la pointe du crayon dans un va-et-vient nerveux de la main et du bras. Chacune de ces constructions a son langage propre et dialogue cependant avec les autres: « trio concertant » pour notre début d’été.
Du 14 avril au 29 mai 2023
Cliquez sur chacun des noms pour avoir accès à la page de l'artiste
Trois lettres au silence
C’est le silence de la nuit de Laurent Delaire où l’on pénètre pas à pas vers le reflet d’une lumière. C’est celui des cercles énigmatiques de Catherine Aerts-Wattiez et de ses pages repliées et cousues. Silence enfin des blocs de terre fermés de Camille Virot qui vibrent de la vie des mains et du feu. Ils nous parlent à travers le noir, le gris, ou les couleurs de la terre. C’est par cet écho d’un hiver où nous parvenaient les cris du monde que nous commençons notre saison vers la lumière et la couleur.
Du 5 août au 11 septembre 2022
Cliquez sur chacun des noms pour avoir accès à la page de l'artiste
Un peintre, Pierre Delcourt et une céramiste, Océane Madelaine, nous dépaysent ; c’est un grand souffle d’air venu des landes bretonnes. Leur art est d’espace et de vent. Le monde est devenu léger, il a le poids des bols sphères d’Océane si finement modelés et le mouvement des espaces peints de Pierre. Bols de mer et peintures se rejoignent dans un accord subtil.
Tout autre est le travail de Perrine Simon, présenté à l’étage : de la peinture par son propos, du collage par la technique choisie. Chaque papier posé, chaque déchirure est une aventure passionnante vers un nouvel équilibre soigneusement négocié.
Du 24 juin au 31 juillet 2022
Cliquez sur chacun des noms pour avoir accès à la page de l'artiste
Martine Cazin et Patrice Poutout : le dessin et la sculpture, un même espace ; tous deux ont fait le choix d’un langage simple, on pourrait dire minimaliste.
Patrice, il y a déjà plusieurs années, a dénudé le corps jusqu’à l’os, la structure, dressant celle-ci frontalement comme une gardienne de temple. Martine a abandonné couleurs et pinceaux pour ne plus utiliser que le crayon ou la plume et les signes simples laissés sur le papier.
Mais dans cette rigueur affirmée, il se passe beaucoup de choses : la courbe tendue à l’extrême de la sculpture n’est jamais rigide mais conduit le regard vers l’ailleurs, la subtilité du travail de surface adoucit l’austérité des formes et répond aux dessins. Et ceux-ci semblent parfois avoir pris corps dans les sculptures. Un beau dialogue entre deux arts à priori opposés.
Vernissage vendredi 24 juin à 18 h accompagné par Adeline Lecce au violoncelle en des instants choisis dédiés à l’écoute musicale.
Adeline Lecce, après une pratique d’orchestre intensive dès le plus jeune âge (répertoire lyrique et symphonique), des études complètes au CNR de Versailles, une licence de musicologie et une formation pédagogique au Cefedem d’Île de France, elle intègre le Conservatoire Royal de Bruxelles dans lequel elle obtient le 1er prix de violoncelle et de musique de chambre dans la classe de Marie Hallynck. Elle aime jouer l’étendue du répertoire, des cordes en boyaux aux dispositifs informatiques et aux créations de spectacles avec comédiens et acrobates ; de l’époque baroque à l’interprétation d’œuvres contemporaines exigeantes. Elle recherche les formes de représentations variées, celles où le mot devient son et le geste de(a)nse.
Du 15 avril au 29 mai 2022
Cliquez sur chacun des noms pour avoir accès à la page de l'artiste
Représenter n’est pas montrer. Photographier n’est pas montrer.
C’est dire quelque chose de l’au-delà, du non visible. Quelque chose de l’intime de l’un – le créateur, le photographe – qui s’adresse à l’intime de l’autre – le spectateur, le passant. C’est pourquoi l’art est du domaine du don, donc de l’amour. C’est pourquoi l’art n’est pas du domaine de la connaissance, mais de celui de l’émotion.
J’ai été, je suis, émue devant une photographie de Stefano Bianchi, si subtile que je la confonds avec un impalpable lavis d’aquarelle (et ce ne sont que quelques vieilles petites boites de carton entassées), devant cette minuscule statue de marbre blanc de Dominique Soudoplatoff qui semble tenir le ciel sur ses épaules (mais quelle grandeur, quelle belle simplicité…).
Deux artistes qui, avec presque rien, la lumière sur une surface de papier, un visage entrevu gravé dans le métal, une silhouette dressée comme une attente, nous offrent leur lumière intérieure pour éclairer nos vies. Merci à eux.

|
Retour à la terre - Martine Cazin - 2021
Chers amis de la galerie et sympathisants,
Beaucoup d’entre vous savent qu’avant de créer la Maison de Brian j’étais céramiste. Au fil des années j’ai gardé quelques pièces intéressantes qui sont autant de jalons de cette passion. Aujourd’hui, il est temps qu’elles me quittent.
Aussi, plaques murales, sculptures et modelages des années 1995 à 2005, y compris des « armures d’argile », seront mis en vente à tout petit prix, cet automne à la Maison de Brian, accompagnés de quelques peintures et dessins. L’occasion de revoir mon travail et de se faire plaisir en acquérant une pièce unique et originale.
Je vous accueillerai avec bonheur et serai heureuse de votre visite.
Martine Cazin
Du 3 au 31 août 2021
Catherine Crozon - Frédéric Daviau - Martine Trouïs
Contrastes D’un côté un dessinateur, Frédéric Daviau, dont le classicisme du crayon n’est qu’apparent, de l’autre Martine Trouïs, une peintre de l’abstraction et du geste, qui parle de l’intime, et une céramiste, Catherine Crozon qui monte librement des sculptures de porcelaine blanche.
|