URGENT CRIER 28 artistes face à l’actualité
(mélange choisi d’emprunts aux textes du catalogue de l’exposition)
Naître de la terre, comme naître du néant ? (cv) Notre temple a des pieds d’argile, ses colonnes s’effritent (dr) ; est-ce une forêt déchiquetée ? les restes d’un incendie ravageant ? ce qui a survécu à une civilisation d’autrefois ? (jw) Lente et inexorable altération imposant son « entre-deux ». (gb) Je ne sais pas pourquoi tant d’effondrement (hb), je ne connais que le temps de la violence. (jb) Quand l’être humain est bafoué, les terres calcinées (vb) ; repousser le doute, l’obscur (caw), redevenir un homme vertical. (chb) Par moment, quelque chose danse. Pour une dernière respiration peut-être… (sf) Seule notre conscience têtue est la gardienne de ce qu’on appelle encore espoir(pp) ; restons vigilants pour rester libres ! (fr) Ni fioriture, ni repentir… (sh) ; le salut s’écrit comme l’agonie, avec les mêmes signes. (pj) Du fond du refuge incertain, crier (dd), crions, tous, sans lassitude, que résonnent nos cris silencieux, ceux qui se voient, qui se regardent, qui s’éprouvent et se ressentent. (mt) Il faut partir, (…) derrière, il n’y a plus rien. (clb) Migrants ! (al) Désormais vous deviendrez autres que vous n’étiez : vous vous demanderez qui vous êtes ; c’est ce qu’il vous faudra accepter (jcm) : une multiplicité de récits possibles. (…) Qu’est-ce qui se joue dans cette rencontre ? (bf) Lieu utopique de trêve et de tolérance (jnb), imprégnation culturelle et références personnelles (mos), entre impulsion et sobriété (cg) inspirées (jr) de la liberté de l’artiste et de la lecture du spectateur… (jp) ; tenter de peindre le vent, la nuit, la chaleur d’un jour d’été ou le passage des saisons… (jpd) ; léguer ces infimes traces d’étoiles à d’autres regards, aux mains amies qui prendront la suite et sauront peut-être trouver des chemins d’espoir hors des cauchemars qui nous assaillent (mc) La parole est donnée aux femmes silencieuses… (nf)
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